Nous avons cherché Dieu sur la Terre, dans notre Univers, au moment du Big Bang et même au delà ,avant le Big Bang et nous n'avons rien trouvé pour la
simple et bonne raison qu'il n'existe pas (ou ne peut pas avoir existé),comme l'a déjà montré la Science .(voir page précédente)
Cependant apparemment l'Homme aurait eu et aurait
encore besoin de l'idée de Dieu pour lui vivre ou survivre et faire face aux situations de stress qu'il a connu (et connait toujours) tout au long de sa
lente évolution.
C'est ainsi que si un ami a
trouvé la mort sur la route, si on vient de découvrir une maladie incurable chez un autre, c'est que Dieu l'a voulu. Et si l'on ne trouve pas
d'explication, cela ne veut pas dire qu'il n'y en a pas : c'est que les desseins du Seigneur sont impénétrables.
Cette vision du monde apporte évidemment des bénéfices inestimables et entraîne moins de tension psychique ; on se préoccupe moins des incertitudes qui entourent l'avenir, on cherche moins à explorer les possibles et à guetter les signes qui confirment ou infirment ses prévisions. On est plus fataliste, mais moins stressé. Et c'est bien connu, le stress a des effets délétères : baisse de l'immunité, affaiblissement de la mémorisation ,trouble du comportement , burn out etc ... De plus le fait de vivre aussi ensemble une expérience de vie "hors du commun" , différente , par la pratique d'une croyance, renforce la cohésion du groupe , qui dès lors , active des systèmes d'autodéfense et se protège mieux des agressions de l'environnement par exemple . L'union fait la force et la foi soulève des montagnes . Pour chasser le mammouth valait mieux être à plusieurs que seul. Au départ, à sa naissance, l'humain possède parait-il de façon innée la faculté de faire la différence entre naturel et surnaturel. "La foi et le comportement religieux sont des traits de la vie humaine qu'on retrouve dans toutes les cultures et qui sont sans équivalent dans le règne animal" entendons nous dire souvent . Cependant les loups hurlent à la lune et les babouins chantent en direction du soleil couchant. Des éthnologues ont interprété ces complaintes orientées vers le ciel comme la manifestation d'un sentiment religieux. Sinon, pourquoi les uns prendraient-ils le risque de faire fuir à toutes jambes les gazelles ou les chevreuils du dîner, les autres de se faire repérer par les léopards et autres fauves à la dent dure? Un tel comportement bruyant n'a pu être favorisé par la sélection naturelle que s'il apporte un réel avantage : souder le groupe. Or,la religion, en tant qu'acte collectif, répond au besoin de renforcer la cohésion du troupeau pour augmenter les chances de survie des individus, qu'ils soient loups chefs de meute, babouins dominateurs ou singes habillés de pourpre.
De nos jours des scientifiques ,les neurobiologistes comme on les appelle ,en sont convaincus : le besoin de l'Homme à adhérer à une religion est
dû à la présence de deux glandes situées dans le cortex cingulaire antérieur, les amygdales cérébrales et à une molécule produite dans le cerveau :
la sérotonine. voir On sait enfin où habite dieu
. Mais attention toutefois aux effets toxiques à fortes doses et
aux dommages collatéraux . Il faut savoir qu'une éducation religieuse intensive, en irritant des zones sensibles, peut conduire à l'intégrisme.
Les structures "neurognostiques" sont à la longue désensibilisées, et le fidèle est prêt à " transgresser l'ultime limite en mettant fin à ses jours
et en tuant un maximum de personnes au nom d'Allah par exemple." La méditation transcendantale accessible qu'à un petit nombre d'initiés acquise à
force de privation, de travail, de jeûne, de mortification, de maîtrise de soi, n'est pas non plus exempt de tout reproche ; des phénomènes "paranormaux"
pouvant conduire aussi à des comportements "anormaux" au même titre que l'épilepsie du lobe droit, innée ou accidentelle sont à craindre aussi.
En fin de compte ne pas croire, ne pas chercher d'intentions sous-jacentes exige un travail de rationalisation de tous les instants. C'est dur d'être athée
car il faut lutter contre sa nature humaine , qui est d'interpréter, d'«anthropormorphiser» les idées et d'«intentionaliser» les événements.
En d'autres termes nous avons des tendances à attribuer des rapports de cause et d'effet à ce qu'on observe
dans l'environnement ou à ce que l'on vit, puis à doter ces causes d'attention . Cela est le propre de la psychologie infantile . Finalement elle
décrit assez bien le phénomène de « foi » ou de « croyance » en des divinités qui veilleraient sur nous , phénomène que l'on peut considérer comme un arrêt du
développement mental à un stade infantile.
Je vois déjà certains pointer le bout de leur nez et dire :si l'idée seule d'un "dieu" a permis (et ou permet encore) à l'humanité de survivre à des désastres et à poursuivre son évolution , alors rien que pour cela elle mérite toute notre considération et pourquoi pas notre dévotion .Seulement voilà sur notre Terre , on peut distinguer 5 grands courants religieux, parmi les plus pratiqués : le Christianisme, l'Islam, le Judaïsme, l'Hindouisme et le Bouddhisme. Mais il existe aussi de nombreuses religions asiatiques, comme le Taoïsme, le Confucianisme, le Shintoïsme, le Sikhisme... L'Afrique connaît également beaucoup de religions tribales : Vaudou, Santeria, Fat Rog...Ensuite, chaque grande famille religieuse est souvent divisée. Chez les Chrétiens, on trouve ainsi les Catholiques, les Protestants, les Orthodoxes, les Luthériens... Les Musulmans sont soit Sunnites, soit Chiites ,Salafites... Sachant qu'à nouveau dans chaque religion, on trouve plusieurs confessions.Toutes ces distinctions représentent plusieurs dizaines de mouvements religieux. Parmi tous ces mouvements aucun ne peut prétendre détenir la Vérité et quand cela n'est pas respecté , ce sont les guerres de religions et leurs longs cortèges de meurtres, de torture, d'injustice , d'intolérance et d'obscurantisme .Et là , l'idée "de dieu" est réduite au néant.
Dans le monde profane c'est la même chose ; croire en "l'être suprême", sauveur de la Nation comme les Robespierre, Napoléon, Hitler ,Staline, Mussolini , Franco, Pinochet ,etc ... j'en passe et des meilleurs , conduit les hommes à des actes de barbarie, des massacres et à des bains de sang. D'autant plus que , souvent ces Hommes providentiels sont soutenus par certains mouvements religieux que j'ai cités plus haut. Je suis désolé, mais rien que "l'idée" d'un dieu ,quel qu'il soit , dont le nom est proclamé à tout va , est insupportable. Quand on pense qu'après la seconde guerre mondiale, juifs et catholiques se sont quasiment étripés quand ces derniers ont érigé une croix de plus de 7m de hauteur , dans la cour du camp de concentration d'Auschwitz en 1988, à proximité du Block 11, les premiers accusant les seconds de provocateurs et« de christianisation de la mémoire » de la Shoah.. Il a fallu moulte interventions de part et d'autre pour calmer les esprits ... L'affaire du carmel d'Auschwitz comme on l'a appelée a duré près de dix ans, avant que les carmélites quittent les lieux en 1993, peu de temps avant le cinquantenaire de l'insurrection du ghetto de Varsovie. Avec de tels débordements où est le respect des millions de victimes ? Certainement pas dans l'idée de dieu !
Evoquons un peu l'Histoire du Moyen Age . Pour ceux qui l'ignorent , Le Moyen Âge est une période de l'histoire de l'Europe ,
s'étendant du Ve siècle au XVe siècle, qui débuta avec le déclin de l'Empire romain d'Occident et se termina par la Renaissance et les Grandes découvertes
. Située entre l'Antiquité et l'époque moderne, la période est subdivisée entre le haut
Moyen Âge (VIe-Xe siècle), le Moyen Âge central (XIe-XIIIe siècle) et le Moyen Âge tardif (XIVe-XVe siècle).
L'histoire médiévale occidentale est aussi indissociable de celle du Proche-Orient, à la fois ennemi et Terre promise : du Ve au Xe siècle, c'est l'âge des
grandes illusions, pendant lequel l'Orient byzantin puis musulman domine l' Occident ; du XIe au XIIIe siècle, l'Occident chrétien manifeste
son dynamisme et atteint "son âge de raison," en accord avec une foi encore plus prépondérante, avant de connaître des fléaux apocalyptiques
aux XIVe et XVe siècles, dans un âge de transition vers un monde moderne , tourné vers un humanisme éclairé...
Et ce qui me surprendra toujours ,
c'est de constater que des civilisations anciennes, en Europe ou ailleurs, en sont restées pendant un millénaire au même type de char ou de charrue
, ou à utiliser la même poterie.( N'en déplaise aux archéologues et aux historiens qui ne s'expriment guère sur cet état de choses.)
En effet "La Civilisation" ,comme nous allons l'appeler , a végété pendant des dizaines de siècles au même stade de la technologie
( de la roue pour faire bref), alors qu'à partir de l'époque dite moderne (et pour cause) on est passé à un mode de croissance exponentiel
des sociétés humaines , de l'invention de l'après imprimerie de Gutenberg à Internet , de la roue au stade du moteur à explosion et électrique ,
de l'avion d'abord en bois et tissus des frères Wright au Boeing 707 à réaction (en moins de 50 ans ), ou bien de partir à la conquête de la Lune
en quelques décennies , et de l'affirmation vérifiée du Big Bang , le tout globalement en moins de 250 ans.
Et c'est donc à juste titre si le Moyen Âge est fréquemment présenté comme « une période d'ignorance et de superstition » qui plaçait « les paroles des
autorités religieuses au-dessus des expériences personnelles et de la réflexion rationnelle ». Cette perception est d'ailleurs pour beaucoup liée
à l'héritage de la Renaissance et des Lumières, quand les intellectuels se définissaient en opposition à cette période. Ceux de la Renaissance
considéraient le Moyen Âge comme une période de déclin par rapport à la civilisation et à la culture du monde antique qu'ils tenaient en haute estime,
tandis que les philosophes des Lumières, pour qui la raison était supérieure à la foi, méprisaient le Moyen Âge et l'importance accordée à la religion.
Cependant des voix s'élèvent venant de certains historiens contemporains comme Edward Grant qui écrit que « si les pensées rationnelles révolutionnaires furent
exprimés au XVIIIe siècle, cela ne fut possible que grâce à la longue tradition médiévale qui considérait l'usage de la raison comme la plus importante
des activités humaines». De même, David C. Lindberg
avança que « l'intellectuel de la fin du Moyen-Age connaissait rarement l'action coercitive de l'Église et se serait considéré comme libre
(particulièrement dans les sciences naturelles) de suivre la raison et l'observation, peu importe où elles pouvaient le mener».
Enfin Lindberg toujours lui avance à propos de la croyance que la Terre était plate ,« qu'il n'y avait pas un seul érudit chrétien au Moyen-Age qui
doutait de la sphéricité [de la Terre] et
ne connaissait pas sa circonférence approximative ». D'autres idées fausses selon l'historien Ronald Numbers auraient aussi été entretenues au XIX iéme
siècle comme quoi
« l'Église interdisait les autopsies et les dissections durant le Moyen Âge », et « entravait la croissance de la philosophie naturelle ».
Hum!!!C'est oublier
un peu vite me semble t'il , l'histoire de Galilée par exemple, et la moindre chose que l'on peut dire est que l'avis de ces 3 historiens d'origine
américaine
(donc très puritains) est très sujet à caution quand on sait
que dans leur pays, ils soutiennent les thèses des créationnistes et entretiennent des relations étroites quant à la publication de leurs travaux.
Ainsi affirmer que 1000 ans d'Histoire auraient été "gaspillés" dans le développement de la Sociéte Moyenâgeuse à cause de la religion et de l'idée
de dieu n'est pas une mince affaire, mais peut être relativement facilement démontrée.
A l'époque médiévale, dieu est partout. Il est le fondement de la société, de la politique et des idées : " S'il est une notion qui rassemble en elle
toute la conception du monde des hommes au Moyen Age, c'est bien celle de Dieu ", écrit Jean-Claude Schmitt dans le " Dictionnaire raisonné de l'Occident
médiéval ", qu'il a dirigé avec Jacques Le Goff ,cette omniprésence du divin. Le Pape était l'héritier de St Pierre, et par là-même le représentant de Dieu
sur Terre et les papes qui se succédèrent étaient bien décidés à éradiquer toute velléité d'infidélité (« hérésies ») à leur encontre .
l'Église se considérait comme la seule dispensatrice du Salut. Les papes, successeurs de Saint Pierre « portier du paradis », ont fait
courir le bruit que c'était par eux seuls que passait l'ouverture des portes du Salut ! Alors que les pontifes antiques ne détenaient que
les clés d'un pont permettant de se rendre de l'autre côté du Tibre, les nouveaux pontifes se sont adjugés celles du Paradis, ouvrant de véritables
'stargates' à travers lesquelles les âmes quittaient la Terre. Ainsi les papes pensaient avoir le contrôle sur tout ce qui allait au Ciel !
Quant au trafic des indulgences, en échange de la rémission des péchés, c'était bien entendu le « jackpot » pour le Vatican, qui finançait ainsi
allègrement la construction d'édifices religieux, comme la Basilique de Saint-Pierre, ou celle des palais papaux. Parallèlement les moines-copistes
entreprirent d'écrire l'histoire ,établissant des relations avec les monastères qui se créaient dans toute l'Europe par l'action de moines prédicateurs.
La "chaîne de montage" des copistes et des prédicateurs fonctionnait de telle sorte que la manière de lire l'histoire ne trouvait pas de contradiction.
Quant à l'autorité temporelle et spirituelle qui allait devenir la papauté, elle sut s'appuyer sur un vaste système de hiérarchie pyramidale,
tant dans le domaine spirituel que temporel.
Sous la tutelle du papas (terme grec, on ne parlait pas encore de pontife) se tenaient les cardinaux et
évêques qui prirent en main les mêmes subdivisions territoriales (« paroisses ») que celles qui avaient été édictées par l'administration civile romaine.
Pour éviter le morcellement des parcelles paroissiales, on imposa bien vite le célibat aux prêtres catholiques de rite latin. Cela eut pour effet annexe
de sublimer le culte rendu à la Vierge Marie, chez un clergé obligé de rester chaste. Les monastères, déjà constitués à l'époque historique précédente,
devinrent les lieux d'une réelle vie cultuelle , "culturelle peut-être ?", associée à la reconstruction des villages et au travail des champs.
Aux côtés du mysticisme, les croyances concernant la sorcellerie se répandirent ; l'Église ordonna l'éradication de ces pratiques et publia
le Malleus Maleficarum (« Marteau des Sorcières ») qui servit de base à la chasse aux sorcières.Les accusations d'hérésie furent également détournées
pour servir des besoins politiques.(affaire des Templiers).Dans tous les cas, la répression du clergé romain était féroce. Les croisades et massacres contre
les hérétiques étaient monnaie courante en ces temps là, tout comme les exactions de l'Inquisition, mise en place par l'autorité papale pour
veiller à la bonne orthodoxie des fidèles, et le cas échéant, les condamner, comme Giordano Bruno, au bûcher. Ainsi, lors de la Croisade contre
les Albigeois, quand les croisés pénètrent dans la ville de Béziers, se posa le dilemme : comment distinguer les catholiques des cathares ?
Le mot d'ordre aurait alors été : " Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens ". Ces mots historiques, attribués au légat pontifical Arnaud Amaury,
ont été rapportés par Césaire, un moine cistercien de l'abbaye de Heisterbach en Rhénanie, dans son " Dialogue des Miracles ", écrit entre 1219 et 1223,
au milieu d'un long chapitre consacré tout entier à la répression du catharisme en Languedoc. C'est aussi le titre d'un livre écrit par Jacques Berlioz,
en 1994 (éd. Loubatières) " Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens ".Comme on le voit ,la poigne ecclésiastique était très forte, la réprimande sévère, et
le moins de liberté possible était laissée à l'appréciation des « fidèles ».
La conquête spirituelle - et territoriale - de l'Occident par le développement
des ordres religieux, engagés aussi dans la lutte contre les noyaux de résistance « païens » ou « hérétiques », concrétisa la suprématie de la religion.
Dans ce contexte ,selon le mot d'ordre donné par Thomas d'Aquin, l'activité scientifique devait se faire dans le respect de la religion, conciliant foi
et raison. Par la force des choses, les "scientifiques" seront le plus souvent des hommes d'Église, qui accompagneront naturellement cette vague religieuse
sans contredire les textes sacrés. La toute-puissance de l'Église modérait, parfois certaines ardeurs car il fallait bien « relancer » les sciences et
techniques.Cela consistait, en fait, à « redécouvrir » le savoir des Antiques à travers les sources byzantines et arabes, par exemple. C'est ainsi que
le Christianisme ne fit pas obstacle parfois au développement de la science à la condition bien sûr que les avancées scientifiques restaient encore liées à
la foi. Parfois même, c'était la religion qui poussait les recherches, comme dans la détermination de la date de Pâques, ou encore dans l'organisation
du temps religieux pour les prières des moines. C'est ainsi qu'apparurent les premières horloges mécaniques. Elles étaient également rendues nécessaires
par la pratique religieuse en terre d'Islam, tout comme l'utilisation de boussoles, utilisées par les fidèles pour se tourner d'abord vers Jérusalem,
puis vers la Mecque.
Mais alors pourquoi les choses n'en restèrent-elles pas toujours ainsi ?
Cette omniprésence de la religion commença à peser sur les pensées , les esprits , et les consciences. Tout d'abord c'est de l'intérieur que vint la
contestation. Hormis la séparation des Églises d'Orient et d'Occident avant le Vième siècle , l'Eglise en Europe
connut le Grand Schisme d'Occident qui divisa pendant près de quarante ans la chrétienté occidentale en deux factions dont les
papes respectifs - à Rome et à Avignon - se succèdèrent simultanément en s'excommuniant réciproquement de 1378 à 1417. Par l'image catastrophique qu'il
donna de la papauté, ce schisme accélèra le mouvement de contestation interne avec des théologiens comme John Wycliff et Jan Hus qui préfigurent
la Réforme protestante..
Puis ce fut au tour des Grands Seigneurs, Souverains, Empereurs de contester l'autorité des Papes et de l'Eglise. Certes pas brutalement , mais insidieusement
et parfois pour des raisons de gros sous.
Des luttes d'influence opposérent le Pape à l'Empereur Romain Germanique. Chacun y jouait de sa légitimité, car si le Pape était l'héritier de St Pierre
, et par là-même le représentant de Dieu sur Terre , l'Empereur était le descendant de Charlemagne. La même histoire allait recommencer
entre Philippe le Bel (1285-1314) et le pape Boniface VIII (1294-1303).
En 1303, Boniface réaffirme dans une bulle (décret papal) la supériorité du Pape sur tous les souverains de la Terre. Ce qui n'a pas plu à Philippe
le Bel qui, rappelons-le, était aussi le petit-fils de Saint Louis. En plus, à cette époque, tout le monde avait besoin d'argent -
donc de lever des impôts ou des dîmes, pour financer tel ou tel projet.La personnalité de Philippe le Bel fut un événement-clé de cette époque.
Ses intérêts n'étant pas ceux du pouvoir religieux il mèna une politique qui se traduisit par l'abaissement du pouvoir papal. Ayant besoin d'argent,
il dépouilla les juifs, les banquiers lombards et leva même un impôt sur le clergé ! Philippe le Bel était un monarque atypique pour son siècle.
Il s'en prit ouvertement au pouvoir religieux. Ce fut lui qui imposa Clément V comme pape. D'un autre côté, il se posa en précurseur de la laïcité,
autrement dit de la séparation de l'Église et de l'État. Néanmoins, il appela de ses voeux une nouvelle Croisade, après avoir dissous l'Ordre du Temple,
et avoir voulu en faire un ordre unique avec les Hospitaliers.
Un peu à l'écart du peuple qui vivait une foi "intense" , s'était développée une classe moyenne de gens plutôt aisés et lettrés qui
très vite à la fin de cette période , témoigna un véritable
engouement à l'égard du savoir païen des Grecs et des Latins [C'est ce même goût très vif qui fait que beaucoup de Français s'intéressent encore
aujourd'hui à l'épopée napoléonienne, qui allie à la fois une certaine proximité temporelle de par la conception d'une construction
européenne liée à la propagation des idées humanistes venues de la Révolution Française, à un exotisme glorieux et vieillot.] et se libéra petit à petit
de l'emprise de la religion pour aboutir entr'autres à une liberté des moeurs au XVIII siècle dont les écrits du Marquis de Sade en sont l'exemple le plus abouti.
En effet graduellement , l'économie de cette époque passa grâce aux Grandes Découvertes notamment , d'une économie d'usage à une économie d'échange
et plus tard une économie de marché.
La prospérité aidant, la création et l'innovation se développèrent à partir du XV -XVIième siècle. C'est ce qu'on appelle
la « marche naturelle du progrès ». Et nous sommes toujours sur cette lancée. Et c'est ainsi qu'il fut relativement facile de faire rentrer
l'Antiquité dans le moule du Christianisme, car les universités se mirent à enseigner Aristote, Ptolémée, Galien, et l'oeuvre des savants arabes
Avicenne et Averroès. En ce sens, la Renaissance était bien dans la continuité logique de l'Antiquité. Le mouvement était lancé et rien ne pourrait plus
désormais l'arrêter. Mais pratiquement on peut dire que dix siècles de développement ont été perdus.
A contrario , une des grandes civilisations de l'humanité a "raté cette marche naturelle" en abandonnant la roue pour des raisons religieuses ,
depuis que Mahomet a révélé les vertus de l'urine de chameaux, des religieux n'ont cessé de les recommander et des scientifiques musulmans de les confirmer.
Ce qui eut pour conséquence de développer une mentalité de préjugé inconscient contre la roue, mentalité omniprésente , confirmée par exemple par l'absence
de brouettes sur les chantiers à
Téhéran jusqu'au XXesiècle, ou bien par l'existence de palanquins portés par deux chameaux plutôt que tirés sur des roues, ou encore par l'absence
d'artillerie mobile dans les armées arabes.
Le retard des sociétés musulmanes à adopter la roue ensuite, à la période coloniale, ne fit que confirmer cet état de fait, comme le rappelle Tellier (2002)
La notion même de mécanisme avait été presque évacuée de l'esprit des populations vivant du chameau. "La sagesse populaire tient la roue pour l'une des plus
astucieuses parmi les inventions de l'homme, tandis que le chameau est l'une des plus maladroites faite par Dieu". Pour faire bref on peut dire
que l'Islam , de par l'absence de réforme politique, la stagnation des techniques,et l'interprétation conservatrice de la religion ,
a plongé le monde musulman dans la situation que l'on connait aujourd'hui.
Alors , "l'idée de dieu" responsable de dix siècles de stagnation du développement de la Civilisation Humaine , pourquoi pas !
Il a donc fallu attendre le XXI ième siécle de notre ère pour qu'enfin la Science puisse affirmer d'une manière ou d'une autre que Dieu n'existe pas ou
dire qu'il est étranger à la création de l'Univers. Et cela n'a pas été simple car les scientifiques eux-mêmes s'autocensure parfois ou déforme
la réalité de leur découverte.
Ainsi Einstein ne pouvait admettre que l'univers était en mouvement, qu'il avait un début et donc une fin car cela heurtait ses convictions . Pour lui
l'univers ne pouvait être que statique puisque dieu l'avait créé . Il inventa donc une constante cosmique de force égale à la gravitation pour
contrebalancer son effet et expliquer ainsi un univers figé. Plus tard il admettra que c'était la plus grosse bêtise qu'il avait formulée de toute
son existence. Et encore plus tard , il prendra du recul par rapport à la religion.
Très bien Dieu n'existe pas, je suis content car la science renforce ma conviction « d'âme d'athée »; mais en annonçant cela ai-je avancé seulement d'un pas ?
je ne le pense pas , si peut-être de 10^-35 m, insuffisant pour changer quelque chose . En effet si on définit la religion comme un ensemble de croyances
et de rites qui prétendent amener une personne à une juste relation avec Dieu ( qui selon la science n'existe pas ) , depuis des milliers d'années son
existence est proclamée et reconnue dans le monde entier au travers d'une multitude de religions ,chacune affirmant détenir la vérité sans aucune preuve,
avec comme conséquence,( les religieux étant passés par là ) un long cortège de fanatisme , d'intégrisme et de communautarisme toujours prompt à s'exercer
dès lors qu'une voix discordante se fait entendre avec les conséquences que l'on connait : meurtres, assassinats, tortures , enfermement j'en passe
et des meilleurs ,.
Que faut-il que je fasse alors? Que je prenne mon bâton de pèlerin (un comble pour un athée) pour convaincre et rassembler autour de moi des gens qui
pensent comme moi afin de faire entendre nos voix et dire aux autres « vous vous trompez » bref créer en quelque sorte une religion des athées afin
de pouvoir se faire entendre , même si c'est au nom de la science ? ( ce serait rigolo une religion des athées) . Impensable et totalement surréaliste
même si j'en avais les moyens. Et ce serait faire un acte de foi en quelque sorte. Il serait vain de vouloir contrecarrer des milliers d'années d'obscurantisme , plusieurs existences ne suffiraient certainement pas.
Pour moi quand je rencontre un ami ou une personne je ne suis pas intéressé de savoir si il est religieux ou pas., ce qui est important c'est la façon
dont il agit avec les autres ,sa famille, ses collègues de travail, sa communauté, et devant tout le monde. La meilleure religion est celle qui
remplit de compassion, rend plus sensible, plus détaché ,plus aimable, plus humain ,plus responsable ,plus respectueux de l'éthique. Il n'y a pas de
religion plus grande que la Vérité. Nul besoin d'un dieu.
On connait la vitesse de la lumière, mais peut-on mesurer celle de l'obscurité ? et de la connerie humaine ?
Grâce à la Science, l'Homme a la certitude que la connaissance va le sortir des ténèbres. Or, malgré des découvertes majeures, "l'obscurité marche toujours
à nos côtés". Les actes terroristes au nom des religions en sont l'expression la plus violente. Mais puisque l'on ne peut se passer pour l'instant des
religions , l'obscurité doit alors marcher au même pas que la lumière.et non la devancer et la croyance , cette certitude sans preuve , ne doit pas
l'emporter sur la connaissance. L'Homme doit cesser d' être un homo religiosus et devenir de plus en plus un homo scientificus ; et cela ne peut ou pourra
se faire que par le biais de l'Ecole et de l'Education .
Suis-je trop pessimiste dans mes propos quand j'affirme ma solitude ou la solitude de quelques uns , quant à la non existence de dieu ?
Selon une étude de l'institut indépendant Pew Research Center parue tout dernièrement quelque 63% des Américains se disent «absolument certains» que Dieu
existe, un chiffre en baisse sensible, Lors de la dernière étude similaire menée par l'institut, en 2007, cette proportion atteignait 71%.
Autre fait marquant "The Telegraph" relate que L'archevêque de Canterbury reconnaît que les attaques de Paris du 13 novembre l'ont fait "douter"
de la présence de dieu.Cependant malgré tout, il serait peut être bon de fédérer un athéisme pour s'opposer aux montées en puissance des trois religions
monothéistes, unis et animés, dans leurs formes radicales, par la même haine de la raison et de l'intelligence . Car dans le contexte actuel de "méfiance"
envers la science et le progrès, beaucoup de personnes sont tentées par une explication occulte, métaphysique, et religieuse, des choses, d'autant plus comme
le démontre une étude récente à propos des jeunes collégiens et la religion,en France, ceux ci placent l'Education après la religion ,
ce qui est fort inquiétant.
Les tensions entre science et religion ne datent pas d'aujourd'hui; elles débutent en particulier avec l'invention de la lunette astronomique, et les observations de Galilée sur les « autres mondes ».
Bien évidemment, les positions héliocentriques de Kepler et de Copernic sont vite apparues comme inconciliables avec le credo de la Bible, et le dogme de l'Homme au
centre de la création. Le Christianisme comme d'autres religions entama ainsi un affrontement durable avec la science, qui se poursuit toujours encore de nos jours.
Je ne suis pas là pour jeter de l'huile sur le feu ,mais la science doit occuper pleinement la place qui est la sienne dans notre société, si ce n'est la
première place. Elle ne ment pas, elle vérifie et
revérifie constamment ses découvertes au gré des éléments nouveaux qui se présentent à elle. Elle ne poursuit aucun but mythologique , idéologique ou politique.
Ne vous méprenez pas. Je ne suis pas un antireligieux sectaire . Je pense tout simplement que chacun a le droit de croire ou de ne pas croire, mais personne n'a de légitimité, fût-elle « divine, »
pour imposer sa croyance , d'autant plus que cette dernière peut être objectivement controversée ou démentie par la Science.
On peut donc très bien vivre en étant incroyant, c'est à dire, vivre en toute conscience sans la menace des pires sanctions (ou des plus belles récompenses
pendant la vie ou après la vie) et sans avoir à se soumettre à un dieu quelque soit le nom qu'on lui donne.
Et Il existe un système Politique bien réel celui là qui permet de vivre de cette manière ; il s'appelle La République qui a pour devise
Liberté, Egalité
Fraternité , et en corollaire Tolérance et Solidarité mais pas charité , qui permet la liberté de conscience et qui a comme principe
fondamental : la laïcité .
Mais puisque dieu n'existe pas , alors comment sommes nous arrivés là ? Tout simplement par le hasard. Bien , mais de
quel hasard s'agit-il ? Ce hasard qui fait parfois bien les choses (ou mal)?
Il n'est pas rare de citer d'éminents scientifiques dont la réputation s'est forgée par hasard, à Archimède
prenant conscience de la nature spécifique de la gravité dans son bain, en passant par Fleming qui a découvert
la pénicilline à partir des restes laissés dans une assiette sale. Hasard aussi de celui qui était là au
mauvais endroit , au mauvais moment, celui de personnes brillantes et charmantes qui se sont trouvées, par un
simple concours de circonstances, mêlées à d'horribles meurtres par exemple. C'est le hasard des psychologues
qui façonne des vies entières.
Le hasard qui nous concerne plus directement n'est pas tout à fait du même ordre; il est plus générale et englobe l'Humanité entière.
C'est le hasard de ceux qui pensent qu'il n'est que l'invention des matérialistes pour qualifier une cause/but
qu'ils refusent.En conséquence de quoi il n'y a pas la moindre place pour qu'un hasard quelconque s'insinue,
à quelque niveau que ce soit.
Et c'est toujours la même chose , la même démarche infantile. Pour preuve, les causes
qu'évoque le sujet "naïf" pour expliquer les événements liés à notre existence, ne résultent pas d'une démarche scientifique.
En effet, celui-ci manifeste une certaine paresse mentale qui l'amène à préférer les solutions simplistes du type -
c'est trop complexe donc c'est dieu - ; de fait, il ne traite pas les informations disponibles comme le prédisent les
scientifiques, et commet des « erreurs », biaise ses explications ou énonce des contrevérités avec des formules du genre -
"Croire que c'est le fruit du hasard suppose de croire qu'à chaque instant je vais tirer le 6 aux dés".Effectivement
dieu ne jouent pas aux dés; Cependant c'est pour cela que certains jouent et qu'en définitive il y a toujours
quelque part un gagnant. Cela s'appelle la loterie. Et on a bien compris que dieu ne joue pas, il est
trop parfait pour cela. Un être parfait ne laisse rien au hasard et ne commet donc aucune erreur. Retenez bien cela.
Nous allons maintenant dans ce qui va suivre lister toutes les étapes qui ont fait qu'aujourd'hui je peux taper des touches
sur un clavier et affirmer que dieu n'existe pas car il ne joue pas aux dés.
Affirmations plus ou moins gratuite lu quelque part :"
Si la Terre ne se situait pas sur le bord de la Voie lactée mais en son centre, les astronomes auraient été
incapables de voir la galaxie dans laquelle nous nous trouvons et le reste de l'univers (et alors ça prouve
quoi ???) et si le Soleil ne
se situait pas à mi-chemin du bord de la Galaxie et entre deux de ses bras en spirale, les êtres vivants,
soit auraient été victimes de radiations dangereuses et de poussières de comètes (plus près du centre ou d'un
des bras), soit n'auraient pas existé du tout faute de matériaux lourds pour construire la vie (plus éloigné
du centre ou d'un des bras). De plus, la distance du soleil aux deux bras de la galaxie demeure constante,
lui évitant d'être aspiré par l'un des bras". Bref si ma tante "en avait" , on l'appellerait "mon oncle".
Notre Univers observable compte 100 milliards de galaxies ; il y a environ 10^23 (10 puissance 23) étoiles
dans notre Univers observable soit cent mille milliards de milliards d'étoiles .Et Chaque jour,
environ dix milliards d'étoiles y naissent, tandis qu'un million d'autres explosent dans l'éclair fulgurant
d'une supernova , alors que 234 milliards d'étoiles peuplent notre galaxie. Pour avoir une petite idée sachez que
1 m3 de sable = 1 galaxie.
Afin de bien saisir l'immensité de tout cela suivez ce lien
qui vous entrainera dans un voyage époustouflant.
Alors il n'y a rien d'extraordinaire qu'une étoile comme le Soleil puisse se trouver "-à un endroit privilégié-"de notre
galaxie.Et dieu n'y est pour rien.Il existe certainement d'autres étoiles à des endroits tout aussi priviligiés
ailleurs dans notre galaxie...
Une question à cent balles? Pour justifier l'existence d'une planète comme la Terre
pourquoi dieu a t'il besoin de milliards de galaxies et de milliards de milliards d'étoiles ?
Quant à la "matière noire"dont la masse est plus importante que la matière baryonique (ordinaire) dont nous venons
de parler et dont nous ignorons la nature exacte ,les astronomes estiment en raison de ses fluctuations de densité
qu'elle serait à l'origine de la formation des galaxies et des amas de galaxies, répartis de façon
non uniforme dans l'Univers.[ Pan! le bel agencement de notre Univers en prend encore un coup]
En fin de compte la question de savoir si "nous" serions dans une position favorable dans la galaxie me paraît une question
largement hasardeuse . Quatre milliards d'années, c'est le temps qu'il a fallu à la vie "intelligente" pour
apparaître, c'est aussi celui qu'il faudra pour qu'Andromède et la Voie Lactée se rencontrent promettant
de beaux bouleversements dans les deux galaxies ... Ainsi de part sa position privilégiée Il y a
de fortes chance chance que notre système solaire soit éjecté de la galaxie fusionnée. Et là adieu veaux , vaches, cochons.
Il est vrai que nous ne serons pas là pour le voir .
La nature du Soleil est tout à fait surprenante par rapport à celle des autres étoiles : sa composition,
la variation de sa luminosité, son orbite galactique sont inhabituelles. Si la nature du Soleil avait été
différente, la vie aurait été impossible. C'est donc grâce à ... si ....
L'activité du Soleil varie : on le sait depuis que des astronomes chinois du IV e siècle ont observé à sa surface
des taches sombres qui apparaissent et disparaissent périodiquement. La mesure précise de cette variabilité en
termes d'énergie rayonnée vers la Terre a commencé il y a une trentaine d'années seulement, et l'interprétation
des données acquises par des satellites suscite toujours de vives controverses. Les spécialistes de l'étoile,
eux, peinent aussi à en proposer un modèle d'évolution suffisamment complet.
Ce que l'on sait cependant c'est que les particules rejetées lors des éruptions solaires sont chargées électriquement et peuvent créer des orages
magnétiques qui interfèrent avec le champ magnétique terrestre. Parmi les répercussions possibles, la perturbation
des satellites en orbite autour de la Terre servant aux systèmes de télécommunication et navigation par GPS par
exemple. Les éruptions solaires puissantes peuvent même faire sauter des réseaux électriques, comme ce fut le
cas au Québec, en mars 1989, avec une panne générale qui plongea 6 millions de personnes dans le noir.
La super-tempête solaire de juillet 2012 auquelle a échappé la Terre à 9 jours près , aurait été d'une magnitude
identique à celle de 1859 au cours de laquelle on estime que 5 % de l'ozone stratosphérique fut détruit lors de la
tempête, ozone qui mit plusieurs années à se reformer dans la haute atmosphère. La température très intense de
l'éruption (50 millions de degrés à sa naissance) permit d'accélérer les protons issus du Soleil à des énergies
dépassant les 30 MeV, voire 1 GeV . De tels protons énergétiques furent en mesure d'interagir par interaction forte
avec des atomes d'azote et d'oxygène de la haute atmosphère terrestre qui libérèrent des neutrons et furent
également à l'origine de la formation de nitrates. Une partie de ces nitrates se précipita ensuite et atteignit
la surface terrestre. Ils furent mis en évidence par des carottages glaciaires effectués au Groenland et
en Antarctique révélant que leur abondance correspondait à celle ordinairement formée en 40 ans par le vent solaire
.Le conseil national de la recherche et des études spatiales, aux USA, cité par Space.com déclarait en 2012
"Le coût d'une extrême météo spatiale peut atteindre mille milliards de dollars et il faudrait dix ans pour se
remettre de ses dommages, avec des conséquences socio-économiques en cascade".Comme on le voit à ce niveau ,
tout est possible .(même la poële à frire). Effectivement la nature du Soleil est tout à fait surprenante !!!
Enfin pour terminer sur le soleil un petit rappel : cette sphère en fusion est composée d'hydrogène. En le fusionnant, elle génère
de l'hélium. Cependant, le Soleil a d'ores et déjà consommé la moitié de ses réserves en hydrogène.
Qu'adviendra-t-il quand il sera en rupture ? L'hélium va à son tour entrer en fusion sous la pression dégageant
une énergie bien supérieure à celle résultant de la fusion de l'hydrogène. Résultat : les couches superficielles
de l'astre vont grossir massivement et engloutir toutes les planètes sur son passage, à commencer par Mercure,
la plus proche du soleil. Notre étoile sera alors une géante rouge. Dans 5 milliards d'années, le diamètre solaire
sera 400 fois plus grand que celui actuel. La Terre sera alors happée par cette gigantesque géante rouge.
D'ici la fin de la Terre, il y a fort à parier que notre espèce aura trouvé le moyen de la quitter pour Europe,(simple hypothèse) le satellite de Jupiter qui est pour le moment recouvert de glace..
Et sans l'aide de dieu. Par contre cela fera 2 fois de suite que celui-ci abandonne sa création à son triste sort
avec une expulsion suivie d'une destruction. Comme un immigré . Amen , et la messe sera dite ...
Dans l'agencement des planètes de notre système solaire, il faut bien avouer que la Terre occupe une place privilégiée , ce qui a permis à la vie de se développer.
Il y a 4, 533 milliards d'années - soit à peu près 34 millions d'années après la formation de la Terre - un planétoïde de la taille de Mars (6 500 km de
diamètre) aurait heurté la Terre à 40 000 km/h sous un angle oblique, détruisant l'impacteur et éjectant ce dernier ainsi qu'une portion du manteau
terrestre dans l'espace.
Les conséquences de la collision entre Théia c'est comme ça qu'on l'appelle et la Terre auraient été majeures pour notre planète et
responsable d'une chaîne d'événements complexes essentiels à la vie sur Terre.
Suite à tout cela faut -il en conclure qu'il existe "an intelligent design"? N'oublions pas que nous raisonnons en terme de milliards d'années au niveau du temps géologique et en milliards de milliards en terme de nombre de galaxies et de systèmes solaires.Que notre système se soit fixé de la manière que l'on connait, avec des "circonstances étonnamment avantageuses " n'est pour ma part pas si extraordinaire que cela et je dirais même qu'il existe certainement dans l'Univers d'autres étoiles présentant des caractéristiques et particularités analogues. Biensûr il est plus commode , rassurant et surtout plus logique d'imaginer qu'un dieu a joué à la pétanque avec les planètes du Soleil, a fait un "carreau" extrêmement précis pour permettre ensuite à sa création de prospérer. Mais pourquoi , diable ce personnage se fatigue-t'il à faire compliquer quand du haut de sa grandeur , il lui suffirait de modeler ,de déposer sur la membrane de l'espace-temps , les planètes au bon endroit, avec la bonne inclinaison , en les faisant tourner à la bonne vitesse etc ...etc ...Ah oui j'oubliais , les voies du seigneur sont impénétrables ...
Pour arriver à La Terre telle que nous la connaissons aujourd'hui ,notre planète a connu différentes phases que je vais essayer de résumer brièvement
Pour résumer, notre Terre originelle est constituée d'une sphère de matériaux plus ou moins en fusion, les plus lourds au centre, entourée d'une couche liquide de lave, le « magma ». Puis une mince pellicule solide de magma refroidi qui supporte une couche d'eau. Au-dessus, un « air » composé des différents gaz que nous respirons aujourd'hui.
Pendant 1 milliard et demi d'années, la concentration d'oxygène est restée à un niveau faible, située probablement entre 0.1% et 1%, avec cependant
des fluctuations plus ou moins importantes. Au cours de cette période de disponibilité de l'oxygène, les organismes capables de pratiquer la respiration
et donc d'utiliser l'oxygène disponible pour produire de l'énergie, ont peu à peu pris le pas sur ceux pratiquant la fermentation.
Il y a environ 550 millions d'années, après cette longue période de relative stabilité, la quantité d'oxygène a cru de manière spectaculaire.
allant jusqu'à atteindre son niveau actuel, de l'ordre de 20%.Ce changement a
probablement provoqué un des évènements les plus importants de l'histoire de la vie : l'explosion Cambrienne ,une explosion de
diversité ! Avant , la vie se réduisait essentiellement à des unicellulaires . Mais subitement entre -600 et -500
millions d'années sont apparus des tas d'organismes complexes commençant à ressembler à des animaux, comme ceux trouvés dans les fossiles du schiste de
Burgess (voir plus loin). La concentration en oxygène a même fluctué, jusqu'à parfois atteindre des valeurs de 30 ou 35%, comme à l'époque carbonifère il y a 300 millions d'années.
À ces époques chargées en oxygène, on pouvait trouver sur terre des insectes géants, comme Meganeura, une libellule de 75cm .
Ainsi donc entre -2,5 milliards d'années et aujourd'hui le taux d'oxygène sur Terre à fluctuer disons de 1% à 20% en passant par l'épisode du Cambrien
et par des pics de 30 voir 35% au carbonifère pour revenir à 20% de nos jours.
Etonnant ne trouvez vous pas qu'un dieu omniprésent , sûr de lui ,être parfait,
qui ne laisse rien au hasard ,et qui ne commet aucune erreur, joue au yoyo avec la quantité d'oxygène afin que la vie apparaisse ? Dieu serait-il un adepte
de la méthode expérimentale ?Y aurait -il donc une faille dans le grand dessein qu'il s'est fixé ? MAIS NON CE N'EST PAS POSSIBLE PUISQUE DIEU NE JOUE PAS AUX
DES ...
On a donc l'eau, l'oxygène , l'ozone variété allotropique de l'oxygène (en lequel il tend naturellement à se décomposer )
formant dans la stratosphère une couche entre 13 et 40 km d'altitude qui intercepte plus de 97 % des rayons mortels ultraviolets du Soleil et les gaz a effet de serre
pour "réguler" les températures.Tout est prêt pour que la vie sur Terre puisse apparaître et s'organiser sans l'aide de dieu.
J'aurais pu en rester là, dieu n'existant pas,il ne peut être responsable de l'apparition de la vie sur terre et dire :
la vie s'est installée sur Terre . Point barre . Mais je veux pousser le bouchon encore plus loin et poursuivre une démonstration " jusqu'au boutiste ".
Un jour, donc, il y a quelques 4 milliards d'années, la vie apparaît. Ce premier être vivant n'est ni un végétal, ni un animal mais
une protocellule ou plutôt une protobactérie. En un mot, un unicellulaire, un protozoaire.Cette petite chose microscopique est née dans la marée organique
de l'époque et sa création fut stimulée soit :
Comme c'est le fait scientifique qui est mon fil rouge, la première des hypothèses est à éliminer sans cependant donner quelques explications un peu
plus loin. Et bien que je ne saurai jamais prouver avec une probabilité de réussite de 100% et avec 0% d'erreur, l'une ou l'autre des thèses restantes ,
je pense qu'il est raisonnable de dire que des évènements extérieurs ont influencé les phénomènes chimico-physiques qui sont à l'origine de la vie et où
le hasard joue un rôle déterminant .
Mais revenons à dieu. Journaliste chez Le Monde, Catherine Vincent semble bien saisir les enjeux du débat sur les origines et la menace que pose le
créationnisme et le Dessein intelligent (2008):
"Cette influence croissante des idées créationnistes ne serait pas si grave si elle n'avait pas de répercussions politiques, remarque Olivier Boisseau
. Mais dès lors qu'on fait accepter, d'une façon prétendument scientifique, l'existence d'un concepteur à l'origine du monde, il devient facile d'appuyer
des positions législatives très conservatrices, et de faire admettre certains comportements - l'homosexualité, la contraception, l'avortement -
comme déviants." Sous ses aspects théoriques, le créationnisme constitue bel et bien un enjeu de société. Et plus encore lorsque celle-ci est en mal de
repères."
Il est quand même symptomatique de constater que tous les "scientifiques" qui réfutent les concepts évolutionniste et abiogénèse sont issus de pays fort conservateurs
où la religion joue un rôle prépondérant dans le développement de la société ; ce sont les pays anglo saxons ou anglophobes, puritains comme l'Amérique ,
les pays de culture musulmane et même juive où la religion est omnipréente dans le comportement des individus . En France, en grattant un peu
le vernis ,quelques "scientifiques" qui se sentent proches des créationnistes , ne cache pas leur attachement à un certain intégrisme religieux proche
du pouvoir de l'argent.
Mais si la France résiste mieux à cette montée intégriste des créationnistes , c'est que la vision du monde du Siècle des Lumières y a eu une
influence culturelle et institutionnelle extraordinairement profonde. Cette perspective, est étroitement liée à la conception d'un Humanisme à caractère
Universel de la société française (pour combien de temps encore ?) qui a été "colportée" et diffusée par la Révolution Française en Europe mais aussi dans le monde.
Et c'est à juste titre qu'elle a pénétré profondément aussi bien la conscience collective que nos institutions . Elle a même influencé ce "grand pays
démocratique" que sont les USA , notamment grâce à Lafayette qui a contribué à la mise en place de la Constitution Américaine ,si chère aux citoyens américains.
Et si les créationnistes y voient une vision purement matérialiste de cette conception Humaniste (sic) ,alors que c'est tout le contraire , ils devraient
balayer devant leur porte car en terme de matérialisme , les sociétés américaine (avec Wall Street),anglaise (avec La City) etc ... avec le développement
d'un capitalisme sauvage de plus en plus effréné ,sont incontestablement les plus représentatives.
On comprend mieux ainsi pourquoi dans ces sociétés ,la religion joue un rôle prépondérant (comme dans la religion musulmane ), car elle permet de contrôler
toute vélléité de remise en question des pouvoirs en place .
En conséquence cette action divine dont il est question , est purement et simplement guidée par certains, par une vision matérialiste du pouvoir de l'argent
qui doit contrôler la destinée humaine.
Ce n'est donc pas une hypothèse qui peut faire l'objet d'une discussion approfondie dans le cadre qui nous concerne.
Donc , il y a près de 4 milliards d'années , la chimie de la vie se met en place dans les océans. Des premiers organismes procaryotes apparaissent en
milieu très chaud, près des sources hydrothermales grâce au regroupement spontané de monomères(acides aminés) et de polymères (chaine d'acides aminés)
en amas de macromolécule entouré d'une membrane formant un système sans vie appelé coarcervats.Ces acides aminés ont pu être assemblés sur Terre ou apportés
par des comètes, comme ceux que l'on a découverten 2014 sur la comète Tchouri où on y a détecté de la glycine, un acide aminé constituant du "squelette"
des protéines et du phosphore, un élément clé de l'ADN et des membranes des cellules.Puis ces systèmes ont évolué suite aux interactions osmotiques et de
diffusion .( les particules se déplacent d'une région de forte concentration vers une région de faible concentration permettant ainsi des échanges gazeux
pour la respiration cellulaire).Et la molécule d'ADN, circulaire, baigne directement dans le cytoplasme solution visqueuse, où sont concentrées
de nombreuses molécules différentes. Ce compartiment n'aurait pu être viable s'il ne pouvait capter la nourriture et rejeter ses déchets. Peu à peu
la membrane plasmique s'est perfectionnée( les premières macro molécules se sont organisées par rapport à l'eau grâce aux premières membranes limitantes
formées de 2 couches de lipides en sandwich entre 2 couches de protéine)
pour devenir un lieu d'échange de matière, d'énergie et d'informations. (homéostasie).Puis progressivement ses membranes
internes par invagination de la membrane plasmique vont acquérir progressivement des membranes internes pour former le noyau des cellules appelées dès
lors cellule eucaryote.Et Encore plus tardivement, des cellules vont ingurgiter des procaryotes,(par effet thermodynamique ;c'est l'origine de la compétition .
Elles se mangent l'une l'autre. ) d'où dérivent les mitochondries et les plastes que nous connaissons actuellement.
Pour vivre et continuer d'exister, ces premières vraies cellules vont se développer en se nourrissant de molécules par fermentation , puis en fabriquant
leur propre nourriture par chimio synthèse , plus tard par photosynthèse , et enfin en se nourrissant de molécules organiques par respiration cellulaire ,
et cela en fonction des contingences extérieures auxquellees elles sont soumises.
Des organismes à l'origine unicellulaires comme les bactéries par exemple , vont devenir des organimes pluricellulaires.En 2012, deux biologistes de l'Université du Minnesota ont reproduit en laboratoire le passage d'un organisme unicellulaire à la multicellularité. Et ce, en cultivant de la levure de bière, un organisme unicellulaire bien connu des chercheurs. Dans un premier temps, les deux chercheurs ont cultivé les cellules . Puis, au bout de plusieurs cycles de duplication de ces cellules, ils les ont passé dans une centrifugeuse afin de détecter d'éventuelles grappes de cellules, .Au terme de la centrifugation, des grappes de cellules sont apparues .Une fois extrait ,ces grappes, ont été cultivées dans un nouvel environnement très riche en nutriments. Soixante divisions cellulaires plus tard, ces grappes, désormais constituées chacunes de centaines de cellules, étaient devenues des sortes de boules de la taille d'un gros flocon de neige.
En approfondisant leurs observations les deux chercheurs ont analysé en détail chaque cellule de ces boules. Ils ont alors constaté que les cellules
n'étaient pas seulement "serrées" les unes aux autres, mais qu'elles étaient interdépendantes. En effet, après chaque division, ces cellules continuaient
d'être liées les unes aux autres. Le signe d'un patrimoine génétique similaire partagé par chacune de ces cellules, ce qui accroît la probabilité que
les cellules se mettent à coopérer entre elles.Puis ils se sont aperçus que les boules de cellules ne grossissaient pas indéfiniment. Lorsqu'elles
atteignaient une taille critique, des cellules se détachaient de la boule... pour déboucher sur la formation d'une nouvelle boule, en quelque sorte
"fille" de la première. Plus encore, les chercheurs ont découvert que les cellules à l'origine de la création de la boule "fille" parvenaient à se
détacher de la boule "mère"... grâce au sacrifice d'autres cellules, via un mécanisme de "suicide cellulaire" appelé apoptose. Un comportement altruiste
(au sens biologique du terme), caractéristique des organismes multicellulaires. En effet ce capital de divisions que peut subir une cellule est limité.
C'est l'un des facteurs du vieillissement des tissus et des organismes.Si la division n'est plus contrôlée à cause "d'un programme génétique" qui ne déclenche
pas par des signaux internes ou externes "l'ordre" à la cellule qu'elle doit se tuer , alors celle-ci prolifère de façon anarchique et forme une tumeur
qui met en danger la survie de l'organisme.
Ainsi donc par des mécanismes que l'on connait bien aujourd'hui comme la diffusion, l'invagination, l'osmose, la phagocytose ,
l'endosymbiose , l'homéostasie , la vie en un plus de 2 milliards d'années s'est de plus en plus complexifiée pour former les
premiers organismes fossilisés tels ceux qui ont été découverts
en Chine dans la province chinoise du Hebei. Ces nouveaux fossiles fournissent la preuve que des eucaryotes multicellulaires avec des dimensions
décimétriques et un
programme de développement régulier ont peuplé la biosphère marine au moins un milliard d'années avant l'explosion cambrienne.On est passé ainsi de la simple
bactérie ,à des organismes photosynthétiques ressemblant à des algues aujourd'hui . En définitive d'après de récentes études datant de 2009 on se
rend compte que des innovations évolutives n'ont pas nécessité "de grands changements du répertoire protéique ancestral", expliquent les scientifiques.
«Ceci confirme les observations antérieures montrant une réutilisation des gènes ancestraux pour de nouveaux processus de développement.»
Plus clairement , avec du vieux , la nature fait du neuf.
Les grands organismes ont besoin de plus de cellules pour se développer et non pas d'une seule grosse cellule car la taille est limitée par l'osmose.
En effet pour être efficace le transport des gaz (O2,CO2), l'eau et les déchets doit s'effectuer sur des courtes distances.Par conséquent les organites
auraient des difficultés à obtenir les ressouces dont ils ont besoin ou à se débarrasser des déchets toxiques à l'organismes. Chez un organisme multicellulaire,
la diffusion et l'osmose peuvent se passer en une fraction de seconde grâce aux cellules spécialisées qui permettent cette adaptation.
Un nouveau principe est donc né : l'être vivant naît, croît, se reproduit et meurt. Ces petites bactéries et les algues qui suivirent sont les premiers maillons
d'une immense chaîne destinée à venir jusqu'à nous.
Quelques millions d'années ont suffit pour voir l'apparition soudaine et extrêmement
rapide de nombreux organismes pluricellulaires.
C'est en Australie, dans les collines d'Ediacara, dans des roches du Précambrien datées de +- 600 millions d'années et en Colombie Britannique, dans la
région de Burgess
, dans des roches datées de +-530 millions d'années5tre une extraordinaire différence
entre la vie actuelle et celle d'un lointain passé : avec un beaucoup plus petit nombre d'espèces, le Schiste de Burgess présente une diversité des plans
d'organisation anatomique bien plus grande que la gamme que l'on peut observer actuellement dans le monde entier. En un instant géologique, au milieu du
Cambrien, presque tous les embranchements modernes ont fait leur apparition, en même temps qu'une vaste gamme de formes animales qui sont autant
d'expériences anatomiques, mais qui ne survivront pas très longtemps comme si il y avait eu la décimation d'un vaste stock initial, qui s'était constitué en
peu de temps lors de l'explosion cambrienne. Pour une espèce venue jusqu'à nous, des centaines
ont disparu. Certaines nous ont laissé leurs empreintes fossiles qui nous permettent de reconstituer les premiers brouillons oubliés de ce livre
extraordinaire qu'est l'Evolution et que la vie écrit encore aujourd'hui au quotidien. Cependant, la vie veut un être autonome. Mais qui dit "autonome"
dit "déplacement" et qui dit "déplacement" dit "vision". Il faut donc des yeux.
La nature va y pourvoir.Le 1er animal à avoir des yeux est le trilobite.Le trilobite n'est pas seulement le 1er animal à avoir des yeux mais c'est aussi
et surtout le premier arthropode. Il est l'ancêtre des insectes, des crustacés, des myriapodes et des arachnides.Il nous a laissé en outre une descendance
propre : la limule qui vit encore aujourd'hui sur les côtes du Mexique. Cependant d'autres exemplaires de ces animaux étranges ont été découverts dans
des sites très éloignés, en Chine, en Australie ou au Maroc par exemple .
Grâce à la montée de la teneur de l'oxygène dans l'atmophère , la nature s'est emballée , s'en est donnée à coeur joie ,laissant libre cours à "son imagination", testant toutes les pistes possibles
pour l'évolution . Cela me rappelle un peu, bien que cela n'a rien à voir , l'explosion des radios libres de 1981 qui foisonnaient dans l'Hexagone quand un
vent de liberté soufflait sur les ondes. Mais cela ne dura pas car en raison de "la cacophonie engendrée" , il fallut réguler ,
les gros mangeant les petits.
Cette période du Cambrien est celle aussi où la notion de prédateurs de niveau supérieur et de grande taille fait son appartion comme l'anomalocaris (plus d'un mètre de long)
par exemple avec l'émergence d'un écosytème équivalent à celui que l'on peut connaître aujourd'hui , toute proportion gardée.
La théorie de la sélection naturelle nous dit essentiellement que les espèces qui survivent sont celles qui sont les mieux adaptées. Mais le schiste
de Burgess nous montre que parmi toutes les espèces présentes à cette époque, tout un tas semblent avoir disparu sans raison valable, comme si leur
extinction ne tenait pas de leur défaut d'adaptation, mais tout simplement du hasard, « la faute à pas de chance ».
Cette vision nous conduit à compléter un peu la théorie de l'évolution : en période calme, la sélection naturelle joue son rôle, et ce sont les plus
adaptés qui survivent ; en revanche en période agitée, comme quand survient une extinction de masse, c'est en quelque sorte le hasard qui détermine qui va
survivre et qui va s'éteindre.Une autre manière de le dire, c'est que si l'on remontait le temps jusqu'à l'époque de Burgess, et qu'on rejouait l'histoire
de la vie, il se pourrait que le hasard fasse les choses d'une manière autre, et que l'arbre de la vie se développe totalement différemment de ce qu'il est
aujourd'hui.C'est ainsi que si le Pikaia, un des fossiles de Burgess classé dans l'embranchement des chordés, embranchement qui
donnera plus tard les vertébrés, n'avait pas survécu, ces fameux vertébrés ne seraient jamais apparus, et je ne serais pas là à tapoter sur mon clavier d'ordinateur.
Et oui , les choses de la vie tiennent parfois à peu de chose.
En quelques milliards d'années, les atomes se sont assemblées en molécules grâce à la covalence, qui se sont assemblées par la suite en
cellules; les cellules
identiques se sont assemblées à leur tour en tissus ; les tissus ayant une même fonction ont formé un organe, les organes travaillant ensemble ont formé
des systèmes et ces derniers associés ont formé un organisme.
Chez les arthropodes du Cambrien (comme chez nos arthropodes actuels), on a pu observer ,grâce aux fossiles parfaitement conservés ,
des diverticules qui ont pour fonction de stocker la nourriture liquide qu'a avalée l'animal, de la découper à l'aide d'enzymes et, finalement,
d'absorber les nutriments ainsi obtenus. En répartissant la nourriture qu'ils absorbent dans cette série d'organes au lieu de se contenter d'un simple
tube digestif, ces arthropodes augmentent la surface d'échange entre les nutriments et leur organisme. Cette méthode la plus efficace à tous les points
de vue a permis à ces derniers d'absorber de plus grandes quantités de nourriture et, surtout, de digérer de la viande, soit en chassant soit en mangeant
les carcasses qui se trouvaient sur le fond de la mer. En accroissant l'activité enzymatique de leur appareil digestif, les arthropodes étaient en effet
en mesure de traiter les molécules complexes que sont les lipides et les protéines.
Ce que signe en fin de compte cette innovation digestive, c'est la naissance des prédateurs. Pouvoir digérer de la viande procure un avantage
considérable en matière d'apport d'énergie et donc en mobilité. une mobilité bien utile pour nager vite et chasser. Les chercheurs estiment d'ailleurs
que l'apparition de la prédation explique au moins en partie ce que l'on appelle l'explosion du Cambrien, un foisonnement subit de formes animales nouvelles
et très diverses. « A cette époque, explique Jean Vannier, la course aux armements entre prédateurs et proies a accéléré la diversification animale.
D'autres facteurs ont également pu jouer comme l'apparition des systèmes visuels. Ainsi, un animal comme Anomalocaris , qui mesurait plus d'un mètre,
avait des yeux à facettes. » « Il y a une vingtaine d'années, poursuit ce chercheur, le monde cambrien apparaissait comme un monde
bizarre. On s'aperçoit aujourd'hui qu'il n'est pas si différent de la nature actuelle : les bêtes qui semblaient étranges aux chercheurs appartiennent
en fait aux grands groupes d'animaux que l'on connaît. De la même manière, on retrouve dans ce monde les principes de fonctionnement des écosystèmes
modernes.>>
Et c'est ce schéma que reproduira la nature tout au long de la longue chaîne de l'évolution en fonction de certaines circonstances "hasardeuses" liées à l'environnement.
Comme je l'ai déjà évoqué par ailleurs ,le hasard qualifie, la situation dans laquelle les événements se produisent avec une fréquence
qui correspond à leur probabilité. Si je lance un dé, j'ai une chance sur six de sortir un des chiffres. Si je joue à la roulette, j'ai une chance sur
36 d'obtenir le bon numéro. Ca c'est le hasard. Maintenant j'ai un billet de loterie de 7 chiffres. Imaginons qu'il a 1 chance sur 20 millions de sortir.
S'il n'y a qu'un seul tirage, il n'y a pas beaucoup de chances qu'il sorte. Mais supposons qu'il y ait une centaine de millions de tirages,
la chance qu'il puisse sortir est proche de 100%. Le nombre d'occasions que vous offrez à un événement de se produire a donc un rapport avec sa probabilité.
Dans l'évolution, c'est la même chose. Avec le temps et le dynamisme de la nature ,la probabilité des mutations et, par ailleurs, le nombre d'occasions
qu'elles ont de se produire est presque certain. Ainsi si une mutation donnée, a, disons, 1 chance sur 100 milliards de se produire, si vous lui donnez
700 milliards de possibilités de se produire - 700 milliards d'individus, par exemple,en terme de cellules, et de générations -, eh bien il y a une forte
chance qu'elle se produise presque certainement. Par conséquent même si l'apparition de la vie est qualifiée par certains comme un énorme coup de chance
grâce à des circonstances parfois avantageuses et, dans la vie, l'apparition de l'homme est un coup de chance , dans ces circonstances, il ne
pouvait ne pas en être quasiment autrement, compte tenu du nombre suffisant de possibilités offert à certains événements pour qu'ils puissent se produire
avec presque certitude.
Par conséquent, je dirais qu'il y a, dans l'évolution, une sorte de hasard de nécessité.
De fil en aiguille , avec le temps,
les animaux vont gagner le terre ferme, et devenir plus tard des dinausores par exemple. Mais dieu n'étant pas content de sa création , va provoquer la tectonique
des plaques (séparation des continents)
pour essayer de les héradiquer. Mais comme cela prenait beaucoup trop de temps, il se servit de son sport favori , la pétanque, pour faire
un nouveau "carreau" et les éliminer mais pas complètement car ils survivent de nos jours au travers les oiseaux.
N'en déplaise aux créationnistes , animateurs de la bible, les oiseaux proviennent bien des reptiles donc des dinosaures comme l'indique un article du très sérieux journal
"Le Figaro" publié le 03/08/2014 à 17:55[d'autres pensent que les oiseaux auraient leur origine dans des lézards bipèdes ayant vécu au début du Trias
et qui auraient acquis successivement des plumes, puis des ailes et enfin découvert le vol en milieu forestier].Cette publication est corroborée par
le Chickenosaurus. En effet en bloquant le développement d'embryons de poulets, des chercheurs américains ont réussi à leur faire pousser des sortes de
"gueules ancestrales" de dinosaure en lieu et place de becs.
La terre n'a pas toujours ressemblé à celle que nous connaissons aujourd'hui. Depuis 4,5 milliards d'années, elle a subi de nombreux changements
géologiques, qui ont modifié ses conditions planétaires. Ces modifications ont entrainé l'apparition de la vie il y a 3,8 milliards d'années,
sa diversification et son évolution.La cellule, unité du vivant, et l'uniformité des instructions du patrimoine génétique dans tous les organismes
vivants d'aujourd'hui, Homme compris, indiquent sans ambigüité une origine primordiale commune. La présence de caractères nouveaux suggère des modifications
du programme génétique au cours des générations. Ainsi, modifications du patrimoine génétique et sélection naturelle, ont favorisé la propagation de certains
caractères héréditaires plutôt que d'autres. L'analyse des séquences d'ADN a mis en évidence l'existence d'une "affiliation commune" entre tous les êtres vivants
de la Terre végétaux compris.
Les événements géologiques ayant affecté la surface de la Terre depuis son origine, il y a 4,6 milliards d'années, ont modifié les milieux et les conditions
de vie : les peuplements ont changé.
Suite au refroidissement de la surface de la terre, des océans se sont mis en place, dans lesquels les premières formes de vie sont apparues, sous la forme
d'organismes unicellulaires primitifs.
Les premiers êtres vivants (analogues à des cyanobactéries actuelles) ont libéré du dioxygène dans les océans il y a 3,5 milliards d'années.
Puis des algues unicellulaires photosynthétiques productrices de dioxygène ont modifié l'atmosphère à la surface de la terre il y a 2,7 milliards d'années.
Cette production de dioxygène couplée à la baisse de dioxyde de carbone, a modifié les conditions de vie du milieu, des organismes capables de respirer
sont alors apparus, et se sont diversifiés.
Depuis 4,5 milliards d'années La Terre a connu des transformations en relation avec l'apparition de la vie et la diversification des organismes vivants.
Le développement, la diversification et la colonisation de tous les milieux par les végétaux ont entraîné des modifications des compositions gazeuses
des milieux, et des conditions planétaires climatiques et atmosphériques. Ces modifications ont à leur tour influé sur l'évolution de la vie.
Réciproquement, la Terre a connu des évolutions climatiques et géologiques, séismes, volcanismes, tectonique des plaques responsable du déplacement
des continents. Ces évolutions ont influencé l'évolution de la vie, la dispersion et la diversification des organismes vivants. Les êtres vivants ont migré
et colonisé de nouveaux territoires (Exemple : du Jurassique au Crétacé : l'âge des Dinosaures Les Reptiles marins ), influencés par le déplacement des continents. Certains êtres vivants ont été isolé par la séparation des continents, d'autres au contraire ont été mis en relation. Ces modifications ont à leur tour influé sur l'évolution de la vie.
Ces événements géologiques associés à la chute d'une météorite, sont également à l'origine d'une extinction massive survenue il y a 65 Ma, marquée par
la disparition d'un grand nombre d'espèces. Le ciel a été fortement obscurci par les fumées volcaniques, perturbant l'ensemble des chaînes alimentaires
à l'échelle de la planète entière.
Enfin nous avons parlé d'un hasard de nécessité qui n'intervient qu'à la source de la variation .C'est la sélection naturelle,qui est le véritable moteur de
l'évolution.Génération après génération, elle trie les solutions viables en fonction des contraintes architecturales, fonctionnelles et celles liées aux
contingences du milieu. Par elle, les conséquences du hasard sont soumises à une sévère nécessité d'optimalité pour sa perpétuation. Le hasard des mutations
(ou toute autre source de variation) est le carburant de l'évolution alors que la sélection, est le moteur de l'évolution.
L'objection créationniste qui prend le hasard au sens hasard-coup-de-chance pour mieux manifester un recours à une intelligence
transcendante gratuite est une objection nulle: il paraît par exemple effectivement insensé d'obtenir un oeil
tout à coup à partir de rien, juste par coup de chance. Cependant, l'oeil est le fruit d'une série longue de contingences liées à la complexité des évènements survenu sur une très longue période.
Pour en finir avec la vision,il se trouve que les yeux ont évolué indépendamment, mais à partir des mêmes gènes maîtres, soulignant la multiplicité
des solutions viables à tout moments. Et dieu ne jouant pas aux dés , mais plutôt à la pétanque , n'existe pas.
Mais surtout prendre de la hauteur, de la même hauteur que celle d'un pseudo créateur et avoir un regard d'ensemble sur ce que sera la suite de l'Evolution. L'auteur utilisera pour cela différents tableaux mettant en scènel'apparition de la vie en partant des premiers acides aminés jusqu'à l'homme moderne d'aujourd'hui.Car comme disait Napoléon , un bon croquis vaut mieux qu'un long discours. On parlera de chronologie liée à la vie terrestre , mais aussi aux différentes périodes géologiques pour terminer par l'évolution du genre humain.
Presque soudainement sans crier gare, il y a 541 million la vie moderne entre donc en scène.Là, les océans changent
de manière spectaculaire. En moins de 30 millions d'années (entre -541 et 515 millions d'années), la faune
se diversifie de manière stupéfiante et pas toujours avec bon goût comme nous l'avons vu!
Des drôles de bestioles apparaissent.Pour la première fois, la vie connaît donc la diversité.
Et ce, à grande échelle. Pour la première fois, apparaissent les principaux groupes d'animaux dont seront issus la plupart des animaux d'aujourd'hui, l'homme compris. Pour la première fois, la chaîne alimentaire
« moderne » peut se mettre en place.La montée des eaux et la montée de la teneur en oxygène sont les causes probables de cette explosion. L'élévation
du niveau des mers à cette période a créé des zones « habitables », c'est-à-dire celles situées sous l'écume des vagues, avant que la lumière naturelle
disparaisse dans les grandes profondeurs. Autre phénomène, et pas des moindres, est le produit de l'érosion qui lui aussi résulte de la montée des eaux.
Les océans vont bénéficier d'un apport très important en calcium, phosphates et autres éléments qui vont favoriser la bio-minéralisation ,des boucles de
rétroactions entre processus non biologiques et processus biologiques , puis la diversité de la faune.Une vraie cure de balnéothérapie.!
Dans ces zones inondées peu profondes, non seulement la vie n'a donc pas perdu pied mais aurait plutôt pris son pied
!
Mais selon un chercheur britannique Andrew Parkers "les phyla" (embranchements de la vie animale) apparaissent
bien avant la Cambrien mais ne commencent à laisser des traces fossiles qu'à partir de - 540 millons d'années
après que l'oeil a accéléré leur évolution.
Cette hypothèse d'une diversification des animaux sur une longue
période reste suffisamment vraisemblable pour
compléter la théorie dite de l'interrupteur : en forçant les animaux à adopter un blindage pour se protéger et à
grossir pour améliorer leur mobilité, le tandem vision-prédation (l'oeil devenant l'arme redoutable des prédateurs)
a simplement révélé, à travers les fossiles du Cambrien, une infinité de plans anatomiques bien antérieurs.
Du coup le "big bang" biologique qui se serait produit à cette époque ne serait plus tout à fait un "bing bang",
mais tout simplement une apparition logique
d'animaux ayant commencé à exister au Précambrien , leur corps mou ne pouvant se fossiliser. Ce qui réduit à néant
la théorie des créationnistes qui se servent de "l'explosion subite Cambrienne " pour démonter qu'elle ne peut être que
que l'oeuvre du Créateur.
Comme on peut le constater le grand dessein du créateur est parsemé d'une série d'hécatombes ou de créations incohérentes;
le moins que l'on
peut dire est qu'il ne sait pas trop où il va; or souvenez vous dieu créateur de l'Univers ne se trompe jamais, alors
pourquoi de tels désastres écologiques, environnementaux ? hein !!!!!!!Par contre il est plus logique de penser que dans son infini diversté ,
la nature à créer des "monstres" qui n'ont pas abouti à une "lignée bien struturée".
Et comment expliquer par
exemple que des espèces ont survécu à tous les bouleversements comme les méduses depuis le Cambrien
ou les crocodiles depuis le triassic ? Pour leur utilité à assurer le bien être et la survie de l'Homme ? ; la méduse je ne vois
vraiment pas ; quand au
crocodile à part les sacs à main , les godasses et les ceintures là aussi je suis perplexe !Ou tout simplement
parce qu'ils étaient les mieux adaptés à survivre aux différents évènements climatiques, géologiques dans lesquels
la nature les a plongés pendant des millions d'années ! Et qui sait sans l'avénement de l'Homme peut-être aurions
nous aujourd'hui des sauriens , chefs d'entreprise en costume cravate (en croco of course ) un peu comme dans la série
télé "V".
Ci dessous une série de photos montrant des créatures de dieu qui laissent les scientifiques perplexes ou simple "essais" de la nature qui a un moment
donné "s'est fourvoyée" en donnant à chaque organisme vivant sa chance de prospérer et pour quelle utilité ? à vous d'apprécier.
Quand je dis"apparu", entendons bien pas d'une manière spontanée.Non l'homme n'est pas une créature façonnée par dieu à son image, apparue au moment de la création , il ya 6000 ans. L'homme est un primate comme un autre et les extraordinaires lois de l'évolution l'ont lentement transformé au cours des millénaires pour en faire cet être d'aujourd'hui qui a réussi, grâce à son intelligence -et parfois avec sa déraison-à dominer la planète.
La préhistoire, par convention , couvre les temps qui vont de l'origine de l'homme aux première grandes civilisations. Depuis le XIX ième siècle on la
découpe en plusieurs grandes périodes caractérisées par le type d'outils utilisés par les hommes. Le paléolithique, l'ancien âge de la pierre commence
avec l'apparition du genre homo,la catégorie des primates à laquelle nous appartenons.
Mais qu'est ce qui différencie l'homo des primates? Comme le montrent ces illustrations , c'est d'abord la longueur des membres supérieurs, et la position
de la tête par rapport à la colonne vertébrale.L'homme moderne est le seul primate qui possède une bipédie exclusive. Sous le crâne , la position
avancée du trou occipital sur lequel s'embranche la colonne vertébrale en est un des indices. De ce fait, la lignée humaine comprend toutes les espèces qui
depuis la divergence avec la lignée des chimpanzés, conduisent à l'apparition du genre homo.Son dernier représentant est l'Homme Moderne ,
l'Homo sapiens sapiens.
Mais quels sont ses origines?
Jusqu'à présent, les chercheurs et autres paléontologues se disputaient les faveurs de deux théories opposées. Les uns pensaient que la civilisation humaine
avait pris le départ dans un berceau africain, et de là s'était progressivement répandue au cours de l'Histoire. Tandis que les autres soutenaient que
le passage de l'Homo erectus vers l'Homo sapiens s'était produit un peu partout à la surface du globe, suivant ainsi les grands chemins de l'évolution par
des voies parallèles.
Des paléontologues de l'université de Cambridge semblent avoir apporté une réponse définitive à cette interrogation. Selon eux, l'Homme moderne serait bien né
dans un berceau africain unique, avant de partir à la conquête de l'Asie et de l'Europe voici quelque 100 000 ans.
Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont étudié près de 6000 crânes antiques provenant de toute la planète, afin d'en étudier la diversité
génétique. Leurs constatations sont flagrantes et sans appel : à mesure que l'on s'éloigne du berceau africain, la diversité génétique diminue.
Cela confirme bien l'existence d'une importante migration partie depuis l'Afrique sub-saharienne, origine présumée de l'Humanité, et perdant progressivement
ses individus au fur et à mesure qu'elle s'éloigne, c'est-à-dire abandonnant une partie de sa diversité génétique. L'étude morphologique des crânes confirme
cette hypothèse, l'échantillon provenant directement d'Afrique du sud-est présentant un nombre de variations morphologiques bien plus abondant, ce taux se réduisant proportionnellement à l'éloignement du point d'origine.
La question semble ainsi réglée. Nos lointains ancêtres sont donc partis d'une région unique du continent africain voici 150 000 ans et se sont mis à
rayonner à la conquête du monde, non sans supplanter toutes les populations archaïques qu'ils pouvaient rencontrer.Et par conséquent
je ne parlerai pas des genres intermédiaires représentés par Toumaï,Orrorin ,Arditiphecus,Kényanthropus
qui divisent les scientifiques quant à leur appartenance ou non à la lignée homo.
Une histoire de chaîne ?
Ci dessus le premier dessin laisse entendre que l'ancêtre de l'homme moderne était un chimpanzé. Qui plus est, ce singe ressemble à un chimpanzé actuel. Ce qui reviendrait
à dire que notre ancêtre est un singe qui existe encore aujourd'hui... on voit ici l'absurdité de la démonstration. A noter que cette image conforte
les personnes qui pensent encore que l'homme moderne descend du singe, autre absurdité... Le second dessin est un jeu de mot (s'il on peut dire cela pour
un dessin sans légende !) basé sur l'idée de chaînon manquant, qui se dit missing link en anglais ,
c'est-à-dire "lien manquant", d'où l'icône signifiant "lien cassé"... De nos jours on a abandonné cette idée du chaînon manquant(voir plus loin pourquoi)
.Quant au dernier dessin , comme les deux autres d'ailleurs il illustre bien un processus continu de la vie qui se complexifie progressivement, de façon
hiérarchique, selon un schéma pensé et voulu par Dieu.Il est curieux de constater que cette théorie qui ne repose évidemment sur
aucune base scientifique existe toujours dans le subconscient de bien des chercheurs (en biologie de l'Évolution, on continue à parler « d'échelon supérieur »
ou de « formes inférieures », là où, dans ce dernier cas, il vaudrait mieux parler de formes archaïques ou primitives).
Mais reprenons la généalogie de l'Homme. Il n'y a pas un ancêtre commun qui serait en quelque sorte un homo sapiens archaïque, ancien, et dont on risquerait de
découvrir un jour le fossile permettant d'affirmer qu'il est le chaînon qui manquait. Au contraire, il est certain que de nombreux caractères évolutifs
appartenant à l'homme moderne ont été pris à des formes variées d'hominidés ayant vécu conjointement dans la savane africaine durant des millions d'années.
Il est donc probable qu'il nous sera toujours impossible de trouver l'espèce d'hominidé qui avait en commun avec nous telle ou telle caractéristique et
nous l'a transmise.
Avant, il a certainement existé un ancêtre commun avec les grands singes à une époque que les scientifiques situent il y a environ de 5 à 8 millions
d'années. Par la suite, donc, de nombreuses espèces d'hominidés ont coexisté et certaines se sont révélées être des impasses comme, par exemple,
paranthropus, dont on pense qu'il s'est éteint sans descendance il [ y a 1 million d'années de nombreux hominidés ont longtemps cohabité]. Ailleurs,
différentes lignées ont vécu parallèlement, échangeant certains caractères et l'une d'entre elle, celle de Sapiens, s'est individualisée avec le succès
que l'on connaît. Cette « réussite » doit tout au hasard et l'on sait que, à certains moments, notre espèce fut proche de l'extinction totale. S'il n'en
fut rien, cela est dû à ce que Gould appelle la contingence, c'est-à-dire essentiellement la conjonction d'un hasard total associé au déterminisme des
événements accidentels ayant conduit à l'état actuel. Le hasard aurait basculé dans une direction légèrement différente et le monde d'aujourd'hui
pourrait n'être peuplé que de chimpanzés.L'homme est apparu sur Terre uniquement par hasard.
Et c'est vrai .La preuve cette notion de hasard, qui gêne tant les religieux, est pourtant à la base de nos croyances.
Personne n'est responsable de son lieu de naissance, et pourtant c'est lui qui détermine votre religion, le hasard !
Si vous naissez dans le centre de la France , vous avez toutes les chances d'être catholique, par contre à Bagdad vous serez musulman et à Haïfa juif...Et ça
ça c'est vraiment du hasard...
Une question de génétique aussi.
Pour la théorie de l'évolution, l'immense masse de fossiles la conforte bien, ainsi qu'une multitude d'observations biologiques depuis sa découverte.
Mais la plus tangible provient des découvertes génétiques. Nous partageons de 70 à 98% de gènes en communs avec les autres espèces, voir même 30% avec des
organismes vivants telle la salade.
Eh bien, il appert que les rétrovirus qui nous rendent malades laissent des cicatrices sur nos brins d'ADN, et que ces cicatrices se transmettent à nos
descendants exactement aux mêmes endroits sur les brins. Ces brins sont infiniment complexes et longs (tout est relatif) : La probabilité qu'un même
rétrovirus laisse une cicatrice similaire au même endroit sur deux organismes vivants est totalement infime. Qui plus est, ce n'est pas un rétrovirus
qui a laissé son empreinte sur une espèce (les croisements généralisant ces empreintes dans l'espèce), mais bien des milliers de cicatrices identiques
qui se retrouvent généralement partagées dans les groupes ethniques, et dans l'espèce.
Il est ainsi désormais possible de savoir de quelle ethnie provient un individu sur terre (une noire américaine a ainsi pu savoir de quel village provenait
un de ses ancêtres africains grâce à une cicatrice rare).
Là où ça devient intéressant, c'est que dans le patrimoine génétique commun entre espèces vivantes, on retrouve des cicatrices identiques aux mêmes endroits.
On peut désormais déterminer les degrés de parenté entre espèces différentes, et voir celles qui se sont séparées le plus tardivement par le nombre de
cicatrices communes. Ainsi gorilles, chimpanzés et humains se sont séparés tardivement (à l'échelle de temps de l'évolution s'entend) : les rétrovirus ayant
laissé beaucoup plus de cicatrices communes chez leurs descendants communs que dans d'autres espèces. Nonobstant, tous les mammifères ont beaucoup de
cicatrices communes, confortant l'idée d'ancêtres communs, déjà subodorés par les accointances morphologiques. Sauf que désormais nous pouvons affiner
précisément l'arbre de l'évolution entre ces différentes espèces. Le cochon serait ainsi un parent assez proche : moins que le lémurien mais plus que
le l'ours par exemple (la ressemblance morphologique n'étant pas un critère absolu : Chauve-souris / oiseau ; Dauphin / requin, etc.).
Un melting pot ... En réalité nous savons que nous avons un ancêtre commun avec les
grands singes en général, et les grands singes africains en particulier. On estime que cet ancêtre commun (le Dernier Ancêtre Commun, ou DAC) vivait il y
a environ 7 à 8 millions d'années, très probablement en Afrique. Il a évolué vers deux lignées : la première vers les grands-singes africains (bonobos,
chimpanzés, gorilles) et la deuxième vers l'homme. En aucun cas l'homme ne descend du chimpanzé.Rappelons qu'il y a 65 millions d'années, un astéroïde totalement
imprévisible a heurté la Terre si fort que la conséquence en a été la disparition de toutes les espèces dominantes de l'époque, une domination qui durait
depuis des centaines de millions d'années. Cet événement imprévu permit la prépondérance ultérieure des mammifères dont, notamment, les grands primates.
Hasard.Bien plus tard, dans la savane africaine d'il y a quelques millions d'années, une succession d'événements accidentels permit l'apparition de l'Homme
moderne. Hasard encore une fois. On peut toutefois se poser la question de savoir si ce hasard-là a été une chance pour la planète et ses autres occupants.
L'histoire d'Adam et Eve est donc une pure légende. Homo Sapiens (nous) n'est pas issus d'une race pure qui aurait évincé les autres par sélection naturelle,
mais la combinaison de diverses "races" antérieures (dont Néandertal et bien d'autres) au rythme d'évènements climatiques, cataclysmiques etc ... La sélection ne s'étant opérée que sur les "caractères" favorables
issus de ces différentes "races", et non entre ces races s'éliminant mutuellement (tant que les "races demeurent interfécondes les caractères se transmettent
d'une race à l'autre : une évidence). Les lois de l'évolution ne valent qu'entre espèces différentes (non interfécondes).
Il y a donc de très fortes chances que tous les fossiles d'hominidés ne soient pas tant des races éteintes, mais bien nos ancêtres pour l'immense majorité.
Pour conclure posons nous une dernière question :comment l'homme moderne a-t-il conquis le monde ?
Une origine africaine c'est sûre...
Tout d'abord, l'Homo habilis, notre plus vieil ancêtre identifié (3 millions d'années), est situé dans le berceau africain.
Il est suivi de l'Homo erectus qui a émigré une première fois de l'Afrique vers l'Asie il y a 2 millions d'années... puis une deuxième fois vers l'Europe
1 million d'années plus tard.
Entre - 500 000 et -200 000 ans on constate que les fossiles retouvés en Afrique sont tous en voie de "sapientisation". Autrement dit, les Homo erectus
évoluent vers l'homme moderne.Il y a 100 000 ans, c'est en Asie et au Moyen-Orient que l'on trouve ce type d'évolution vers l'Homo sapiens. Il n'apparaît
en Europe que vers - 40 000 ans : c'est l'homme de Cro-Magnon.
Ainsi donc les espèces du genre Homo en se répandant hors de l'Afrique ont composé la mosaïque
de notre diversité qui s'est propagée à travers le monde.
L'évolution de l'homme est assez souvent comparée visuellement à un buisson :
des espèces cohabitent dans le même laps de temps, et évoluent de manière autonome, en parallèle, sans interfécondation .Certaines lignées sont mêmes
des impasses.
D'autres par contre se cotoyent , s'interfécondent , renforçant les caractères génétiques immunitaires par exemple permettant
de survivre au froid, à certaines maladies , à devenir plus endurant , plus intelligent etc ...
Homo sapiens sapiens est une espèce "chanceuse"qui s'est
développée grâce au hasard et sans ce hasard, la terre n'aurait été peuplée que de chimpanzés et la simple idée d'Adam et Eve n'aurait jamais existé.